Sur l’air du gorille
Révélation et blasphème.
À cause de la guerre les hommes étaient loin
Les dames du village en manque de câlins
Traînaient leurs grises mines aux couleurs du chagrin
Le corps se rassasie pas seulement de pain.
Arriva un beau jour un curé de campagne
Un de ces gars solides que donne la montagne
Il fit de beaux sermons aussi de belles messes
Invitant les matrones à se rendre à confesse.
Soudain toutes ces dames à l’église se pressent
Le bouche à oreille ayant fait ses effets
Et même parmi elles, les molles de la fesse
Disent que le curé est en tout point parfait.
Faut dire que le bonhomme paye de sa personne
Aussi bien à matines que quand l’angélus sonne.
Il possède paraît-il un beau battant de cloche
Tout prêt à satisfaire les belles et les moches.
Le bruit se répandit de cette dévotion
Qui animent les femmes dans ce coin du canton
Il parvint à l’évêque qui mandat un prélat
Qui déclencha l’enquête sur tout ce branle-bas.
Il va voir le curé dans son confessional
Quand il en ressorti ce n’était pas banal
Son visage était rouge, ses mots du charabia
Il se mit à chanter très fort l’alleluia.
De ce jour s’établirent en ce petit village
De grandes processions, de vrais pèlerinages
De tous ceux qui venaient pour la révélation
De tous ces grands mystères qu’on dit de la passion.
Révélation et blasphème.
À cause de la guerre les hommes étaient loin
Les dames du village en manque de câlins
Traînaient leurs grises mines aux couleurs du chagrin
Le corps se rassasie pas seulement de pain.
Arriva un beau jour un curé de campagne
Un de ces gars solides que donne la montagne
Il fit de beaux sermons aussi de belles messes
Invitant les matrones à se rendre à confesse.
Soudain toutes ces dames à l’église se pressent
Le bouche à oreille ayant fait ses effets
Et même parmi elles, les molles de la fesse
Disent que le curé est en tout point parfait.
Faut dire que le bonhomme paye de sa personne
Aussi bien à matines que quand l’angélus sonne.
Il possède paraît-il un beau battant de cloche
Tout prêt à satisfaire les belles et les moches.
Le bruit se répandit de cette dévotion
Qui animent les femmes dans ce coin du canton
Il parvint à l’évêque qui mandat un prélat
Qui déclencha l’enquête sur tout ce branle-bas.
Il va voir le curé dans son confessional
Quand il en ressorti ce n’était pas banal
Son visage était rouge, ses mots du charabia
Il se mit à chanter très fort l’alleluia.
De ce jour s’établirent en ce petit village
De grandes processions, de vrais pèlerinages
De tous ceux qui venaient pour la révélation
De tous ces grands mystères qu’on dit de la passion.

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