Aux poètes des rues.
Publié le 03 août 2025
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Je dédie ce poème aux poètes des rues
À ceux qui las jamais ne seront reconnus
Qui ont fait un beau jour rire une ingénue,
Dont on a quelques vers par hasard entendu.
Ils ne sont troubadours pas plus que baladins
Ils suivent par plaisir un tout autre chemin.
Ils écrivent à l’aube non sur des parchemins,
Quand crayons et papiers se trouvent entre leurs mains.
Ils ont l’humilité des gens sans illusion
Même lorsque leurs vers ne sont de mirlitons
Ils jettent tous leurs mots en bouteille à la mer
Et si nul ne les lit, ils n’en sont pas amers.
Je dédie ce poème aux poètes des nues
À ceux qui las jamais ne seront beaucoup lus
À qui suffit pourtant d’avoir une fois su
Amener un sourire sur des lèvres ingénues.
À ceux qui las jamais ne seront reconnus
Qui ont fait un beau jour rire une ingénue,
Dont on a quelques vers par hasard entendu.
Ils ne sont troubadours pas plus que baladins
Ils suivent par plaisir un tout autre chemin.
Ils écrivent à l’aube non sur des parchemins,
Quand crayons et papiers se trouvent entre leurs mains.
Ils ont l’humilité des gens sans illusion
Même lorsque leurs vers ne sont de mirlitons
Ils jettent tous leurs mots en bouteille à la mer
Et si nul ne les lit, ils n’en sont pas amers.
Je dédie ce poème aux poètes des nues
À ceux qui las jamais ne seront beaucoup lus
À qui suffit pourtant d’avoir une fois su
Amener un sourire sur des lèvres ingénues.

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