Ballade du printemps.
Publié le 03 août 2025
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La vie plante en nous d’acérées banderilles
Nous sommes les jouets de hasards capricieux
Parfois et malgré tout, le sang bout, les yeux brillent
nous lançons dans les airs bien des rires joyeux
Dans les pires moments, même les plus odieux
On espère très fort qu’arrive le beau temps
On guette la lumière, on regarde les cieux
L’homme attend toujours qu’advienne le printemps.
Dans l’épreuve on s’efforce qu’aucun œil ne cille
Imperturbable on est comme seraient des dieux
Mais souvent c’est plus vrai on faiblit, on vacille
Que l’on soit mécréants ou que l’on soit très pieux.
Chacun fait ce qu’il peut, chacun fait de son mieux
Tel l’oiseau tout là-haut, dont le clair chant s’entend
Qu’il soit plutôt constant, ou qu’il soit capricieux
L’homme attend toujours qu’advienne le printemps.
Beaucoup vivent modestes alors que d’autres pillent
Selon ce qu’à leurs yeux, il y a de plus précieux.
Au bout tout ce qu’il reste ce n’est qu’un jeu de quilles
Quand résistent les jeunes et basculent les vieux.
Partout où l’on regarde, ici et en tous lieux
On ne voit que des gens qui s’abandonnent au temps
Le contraire bien sûr s’avèrerait curieux
L’homme attend toujours qu’advienne le printemps.
Passant sache que l’homme n’est pas très ambitieux
Car tout ce qu’il espère c’est un peu plus de temps
Cet espoir est tenace, il est même impérieux
L’homme attend toujours qu’advienne le printemps.
Nous sommes les jouets de hasards capricieux
Parfois et malgré tout, le sang bout, les yeux brillent
nous lançons dans les airs bien des rires joyeux
Dans les pires moments, même les plus odieux
On espère très fort qu’arrive le beau temps
On guette la lumière, on regarde les cieux
L’homme attend toujours qu’advienne le printemps.
Dans l’épreuve on s’efforce qu’aucun œil ne cille
Imperturbable on est comme seraient des dieux
Mais souvent c’est plus vrai on faiblit, on vacille
Que l’on soit mécréants ou que l’on soit très pieux.
Chacun fait ce qu’il peut, chacun fait de son mieux
Tel l’oiseau tout là-haut, dont le clair chant s’entend
Qu’il soit plutôt constant, ou qu’il soit capricieux
L’homme attend toujours qu’advienne le printemps.
Beaucoup vivent modestes alors que d’autres pillent
Selon ce qu’à leurs yeux, il y a de plus précieux.
Au bout tout ce qu’il reste ce n’est qu’un jeu de quilles
Quand résistent les jeunes et basculent les vieux.
Partout où l’on regarde, ici et en tous lieux
On ne voit que des gens qui s’abandonnent au temps
Le contraire bien sûr s’avèrerait curieux
L’homme attend toujours qu’advienne le printemps.
Passant sache que l’homme n’est pas très ambitieux
Car tout ce qu’il espère c’est un peu plus de temps
Cet espoir est tenace, il est même impérieux
L’homme attend toujours qu’advienne le printemps.

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