Obstinés

Publié le 03 août 2025 2 minutes de lecture 4 lecture
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En dépit des faux pas, de mille défaillances 
Dans la vie, obstinés, c’est toujours qu’on s’avance.
Comme si l’on voulait y retenter sa chance
De cela peu ou prou, en avons-nous conscience ?

Si ce n’est aujourd’hui qu’on en cueille les fruits
Lors ce sera demain que le soleil y luit.
Car c’est après la pluie que viendra le beau temps 
Comme disent nos pères depuis si longtemps.

 On vit comme l’on peut entre deux embellies
Suffisantes pour dire que la vie est jolie.
Puis on fait le gros dos dans les jours de tempête,
En espérant bien sûr des lendemains de fête.

C’est vrai tout n’y est pas tout le temps aux extrêmes 
Nombreux petits bobos ou bien jours de carême 
Que de petites joies ou de petits sourires 
Enfer ou paradis ne sont choses à vivre.

Sur les montagnes russes on grimpe rarement
De Charybde en Scylla on chute peu souvent 
Mais las cela arrive et bien cruellement 
Et le noir envahit nos cœurs de ses tourments.

Nos destins sont tous faits de ces lignes brisées 
Traversés d’ouragans ou de doux alizés. 
Certains ont plus que d’autres de ces longs calme-plats
Sur lesquels naviguer sans ennuis ni tracas.

En dépit des faux pas, de mille défaillances Dans la vie, obstinés, c’est toujours qu’on s’avance.Comme si l’on voulait y retenter sa chanceDe cela peu ou prou, en avons-nous conscience ?
En dépit des faux pas, de mille défaillances 
Dans la vie, obstinés, c’est toujours qu’on s’avance.
Comme si l’on voulait y retenter sa chance
De cela peu ou prou, en avons-nous conscience ?
Pierre Jean Boutet - Logo
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