Pour rire un peu.

Publié le 03 août 2025 2 minutes de lecture 4 lecture
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Quand un poème me réclame pour que j’accouche enfin de Lui
Il flotte d’abord dans mon âme avant de frapper à mon huis
Et si personne ne m’acclame pas plus hier qu’aujourd’hui 
Ne menacent horion ou lame qui exigent que je m’enfuis.

Entre les rires et les larmes, je vais chercher au fond du puits
Plutôt le léger que l’infâme, plutôt le beau temps que la pluie.
Ainsi quand naît de mon calame, un poème couleur de nuit 
Je lui adresse quelque blâme, car j’aime quand le soleil luit.

Il parle à l’homme ou la femme, pas de différence pour lui
Et s’il ne plait ce n’est un drame, il s’en ira alors sans bruit.
Si un lecteur parfois se pâme, à le lire ou à le ouïr 
Le cœur du poète s’enflamme, il aime voir un autre en jouir.

Quand dans les bois un cerf brame, aux alentours de minuit
Il fait souvent trop de ramdam, pour le sommeil qui alors fuit
Même au fond de leurs wigwams ou leurs igloos tous les inuits
Trouveraient ce son infâme, certains pourtant le disent inouï.

Ce poème m’a fait du charme pour que j’écrive ce qui suit
Je prie fort notre Dame pour surtout pas qu’il vous ennuie
Je n’use jamais de la moindre came, pour vous livrer ainsi le fruit
Des pensées d’un simple quidam, j’espère que ce n’est trop recuit.
Pierre Jean Boutet - Logo
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