Quand bien même.

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 4 lecture
(0)
L’autre jour la camarde m’a fait d’affreux clins d’œil
M’enlevant un très proche et m’imposant son deuil
J’ai senti près des tombes son infinie froideur 
Le chagrin qui me plombe, me pétrifie le cœur.

Mais en ce jour la vie m’offre d’autres lueurs
Avec la lumière d’un enfant tout douceur
Un garçon qui sourit, un petit peu farceur
Un enfant animé d’un élan de chaleur.

Pôles juxtaposés en émotions extrêmes 
D’un côté ce qu’on craint, de l’autre ce qu’on aime 
Succession sans logique et de joies et de peines
Que nous sommes ainsi des jouets dans l’arène.

Dans tout ça, malgré ça, grâce à ça 
Aimer la vie quand même, aimer la vie surtout
Lorsqu’elle est carême, quand il fait noir partout 
Aimer la vie quand même, parce qu’elle est tout ça.

Goûter cent fois plus fort tous les instants magiques
En sachant bien qu’hélas tout le reste est tragique 
Remercier toujours pour les moments bonheur
La vie, et quand bien même on connaît de malheurs.
Pierre Jean Boutet - Logo
Connectez-vous pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.

Commentaires (0)

Connectez-vous ou inscrivez-vous pour laisser un commentaire.

Soyez le premier à laisser un commentaire sur ce poème.