Voici venir lautomne
Publié le 04 août 2025
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Vivre ce nouvel âge comme un bel automne
Aborder l’avenir comme un temps qui étonne
Ne se soucier du gris qui envahit les tempes
S’habituer plutôt, ne pas lâcher la rampe.
Une nouvelle étape dans ton propre voyage
Prendre un nouveau cap, tenir le bastingage
Qu’importe si la houle t’emporte vers le Nord
Que tu vires à bâbord, ou drisses à tribord.
Tu n’as certes plus l’âge d’aller à l’abordage
Mais tu conserves en toi encore assez de rage
Pour avancer toujours et te tenir bien droit
La vie n’est pas aussi achevée que tu crois.
Si ton jarret n’est plus si souple qu’autrefois
Ton esprit reste clair et tu gardes la foi
Celle dont on a dit qu’elle remue les montagnes
Chasse cette tristesse avant qu’elle ne te gagne.
Rien ne sert de lutter contre l’inéluctable
Mais tu peux rester droit sur le siège à la table.
Fais ce dont tu sens encore capable
Accepte c’est ton sort, ne te sens pas coupable.
Voici venir l’automne apprécie ses faveurs
Ne retiens point de lui seulement les douleurs
C’est la saison des sages, sinon celle des cœurs,
Elle offre à qui le veut bien des petits bonheurs.
Aborder l’avenir comme un temps qui étonne
Ne se soucier du gris qui envahit les tempes
S’habituer plutôt, ne pas lâcher la rampe.
Une nouvelle étape dans ton propre voyage
Prendre un nouveau cap, tenir le bastingage
Qu’importe si la houle t’emporte vers le Nord
Que tu vires à bâbord, ou drisses à tribord.
Tu n’as certes plus l’âge d’aller à l’abordage
Mais tu conserves en toi encore assez de rage
Pour avancer toujours et te tenir bien droit
La vie n’est pas aussi achevée que tu crois.
Si ton jarret n’est plus si souple qu’autrefois
Ton esprit reste clair et tu gardes la foi
Celle dont on a dit qu’elle remue les montagnes
Chasse cette tristesse avant qu’elle ne te gagne.
Rien ne sert de lutter contre l’inéluctable
Mais tu peux rester droit sur le siège à la table.
Fais ce dont tu sens encore capable
Accepte c’est ton sort, ne te sens pas coupable.
Voici venir l’automne apprécie ses faveurs
Ne retiens point de lui seulement les douleurs
C’est la saison des sages, sinon celle des cœurs,
Elle offre à qui le veut bien des petits bonheurs.

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